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Bulgarie en directe

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Routes europeenes pietonnes


Tourisme de montagne

L’Europe comprend un conglomé rat gigantesque d’axes de communication entrelacé s. Ce sont des voies ferré es, des autoroutes, des gazoducs et des olé oducs, des corridors de transport, etc., qui visent à amé liorer l’accessibilité . Il y aussi ce que l’on appelle les « routes europé ennes pié tonnes. » Il s’agit de 11 routes ré servé es à la marche à pied, et qui traversent les chaî nes de montagnes et les paysages naturels les plus importants du Vieux continent. La Bulgarie est é galement traversé e par ces voies.

Ceux qui aiment la randonné e connaissent bien ces voies pié tonnes, qui traversent les meilleurs coins de l’Europe. En Bulgarie, les tracé s passent par plusieurs montagnes, par des chutes d’eau, des lacs cristallins, des forê ts, de larges pâ turages, pour mener les randonneurs aux ré serves naturelles et aux zones proté gé es les plus riches du pays. La longueur totale de ces voies en Bulgarie est de 1 600 km, ce qui est é levé en prenant en compte la petite superficie du pays. Les voies sont nettement dé marqué es, alors que le ré seau de chalets et de refuges est une garantie que vous n’aurez pas à passer la nuit à la belle é toile. La E3, la E4 et la E8 sont les routes europé ennes qui traversent la Bulgarie. Elles sont inclues dans les guides touristiques en vente en Bulgarie et à

l’é tranger. Vous aurez besoin d’un é quipement adé quat et d’expé rience dans la randonné e au cas où vous voudriez les longer. La route pié tonne la plus connue et la plus longue se termine en Bulgarie : la E3, qui est longue de plus de 10 000 km, et relie la Scandinavie à la mer Noire. « Ce tracé é tait populaire longtemps avant les anné es 90, lorsque l’Association europé enne de tourisme pié ton a commencé à dé marquer ces routes en Bulgarie », explique Gué orgui Karpatchev de la commission ré publicaine de dé marcation touristique.

« C’est un tracé montagnard long de plus de 700 km. Il passe par prè s de 100 crê tes. Un des avantages qu’il pré sente est qu’une trentaine de chalets sont disposé s de part et d’autre de la route. Les touristes peuvent donc y passer la nuit, y manger et se reposer. La route passe aussi par le point culminant des Balkans, la mont Botev, pour ensuite traverser le parc national des Balkans centraux, et d’autres zones proté gé es. Cette traversé e prend entre 20 et 25 jours, et n’est pas trop fatigante. »

Karpatchev recommande de prendre la route E4 aussi. En Bulgarie, elle commence à la montagne de Vitocha, prè s de Sofia, puis traverse le Rila et le Pirin, pour plonger dans la chaî ne de Slavianka, puis continuer vers la Grè ce. C’est un tracé purement alpin, puisqu’il permet de passer par les sommets les plus é levé s de la ré gion, comme le mont Moussala (2 925 m) ou le mont Vihren (2 914 m) par exemple. Si par contre vous aimez l’adré naline, vous choisirez sû rement la E8, dans le sud de la Bulgarie, où est situé e la chaî ne des Rhodopes. Gué orgui Karpatchev :

« Ce parcours commence au site touristique de Borovets, pour monter jusqu’au mont Moussala, puis passer dans les Rhodopes. Il est conç u de maniè re à traverser le meilleur de ce que la Bulgarie a à offrir : ce sont des lacs naturels et artificiels, des grottes, etc. Sur le versant oriental des Rhodopes, cette route passe par les plus ré cents sites de fouilles arché ologiques. C’est une montagne plus douce, plus arrondie. C’est pour cela que le parcours est accessible par tous les cô té s de la montagne. »

Source: BNR

Version franç aise : Damian Vodé nitcharov

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Baba Marta, le jour de la martenitsa


Baba Marta

Le 1er mars tous les Bulgares portent et offrent une "martenitsa" [martenica], en guise de porte bonheur. Celle-ci est fabriqué e avec des fils rouges et blancs en laine, en coton ou en soie. Santé , prospé rité , bonheur ! La tradition veut que l'on porte la "martenitza" autour du poignet, sur le revers de la veste ou dans la poche jusqu'à l'apparition du printemps. Une des versions de cette tradition bulgare qui remonte à trè s loin :

Aprè s une bataille glorieuse, sous une tente, khan Asparukh discutait avec ses soldats de ses proches et de sa maison lointaire. Soudain le pigeon voyageur envoyé par sa petite soeur bien aimé e atterrit fatigué sur son é paule. Il portait attaché sur son aile un message sous forme d'un fil. Le fil avait blessé l'aile du pigeon et le sang avait coloré le fil. Khan Asparukh (le fondateur du premier royaume bulgare en 681) dé tacha le fil et le mis à son poignet. Tous les soldats firent de mê me. C'é tait un 1er mars.

Une autre version :

Khan Asparukh avait promis d'envoyer à sa femme un fil blanc lié à la patte d'un pigeon dè s que la bataille se serait terminé e pour l'informer de la victoire. Au cours de cette bataille trè s longue et pé nible Khan Asparukh fû t blé ssé au bras et des gouttes de sang tachè rent le fil blanc. Ce fû t ainsi que nacquit la premiè re martenitsa, signe de victoire et de prospé rité . C'é tait un 1er mars.

Depuis, chaque anné e la martenitsa repré sente la santé , le bonheur et le printemps heureux.

La martenitsa (martenitza, martenica, martenitchka) la plus simple est celle composé e d'un fil rouge et d'un fil blanc en laine. On la porte attaché e autour du poignet.

La martenitsa se pré sente sous plusieurs formes et de diffé rentes tailles : en pompon, en petites boules, en petits personnages (le garç on Pijo et Penda la fille). Certains la portent à la boutonniè re comme une broche ou la rangent dans le porte-monnaie. Le 1er mars on souhaite "Tchestita Baba Marta" (Heureuse grand-mè re Mars) ×åñòèòà Áàáà Ìàðòà.

On raconte encore.... :

« Grand-mè re Marta sort avec sa petite fille Martitchka emmener les brebis au pâ turage. Elle tricote. Martitchka joue avec les agneaux. Soudain, un vent trè s fort souffle et fait s'envoler le tablier de la petite fille. La petite fille commence à pleurer. Les buissons s'é taient coloré s avec les filaments rouges et blancs du tablier. Pour la calmer, Baba Marta ré cupè re les filaments blancs et rouges, les torsades et les enroule au poignet de Martitchka, ainsi qu’autour du cou des agneaux. Les amies de Martitchka arrivent. Baba Marta leur offre é galement des petits bracelets. » C'é tait un 1er mars.

Le personnage de grand-mè re Marta puise ses sources du milieu des paysans agriculteurs : quand elle sourit le soleil surgit et la neige fond. Quand elle n'est pas de bonne humeur, la terre se glace. A l'origine c'é tait surtout les enfants qui portaient la martenitsa jusqu'au jour où ils voyaient une cigogne ou un oiseau migrateur.

A ce moment on accroche la martenitsa sur un arbre fruitier ou on la cache sous une pierre.

Source : Bulgaria - France association

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La Grotte Yagodinska


Grotte Yagodinska

Le territoire de la Bulgarie compte plus de 4500 grottes dont une partie sont exploré es et amé nagé es, de sorte à pouvoir ê tre visité es par les amoureux de la nature. Les autres restent toujours une é nigme et une terre en friche pour les spé lé ologues. Vous avez certainement entendu parler de la grotte appelé e la Gorge du diable dans le Rhodope connue pour sa cascade souterraine, la deuxiè me en Europe avec sa chute de 42 m de dé nivelé . D’aprè s la lé gende, ce serait le lieu de rencontre amoureuse entre Orphé e et sa bien aimé e, Eurydice. Il existe aussi d’autres grottes ouvertes au public dont on raconte des histoires inimaginables...

  Telle la grotte Snejanka /Blanche-neige en bulgare/ où en 1961 ont é té dé couverts des ré cipients en cé ramique datant de l’é poque des Thraces. Quant à la grotte Yagodinska, avec ses 10 500 m, elle est la plus longue de tout le massif des Rhodopes. Elle est vieille de 275 000 ans et on y a retrouvé des vestiges de l’Age de pierre et du cuivre /4 millé naire avant J.-C. /.

C’est en 1928 que l’arché ologue Vassil Minkov visite pour la premiè re fois la grotte. Il y dé couvre des dé bris de cé ramique et continue à creuser tout seul avant d’ê tre rejoint par son collè gue Pé tar Dé tev qui procè de à un sondage peu profond au milieu de ce qu’ils identifient comme le « salon » de l’habitation. La premiè re vé ritable expé dition arché ologique date de 1963.


Il est inté ressant de noter que la partie habité e de la grotte, mise au jour par les spé lé ologues, fait nettement apparaî tre un espace plus vaste, comme une de sé jour, mais aussi d’autres piè ces, une chambre à coucher, un garde-manger, une cuisine reconnaissable par son grand four en cé ramique. Quels é taient les premiers habitants de la grotte ?

Trois strates sont identifié , trois styles de construction. – Le premier date de l’é poque chalcolithique, soit entre 4200 et 3600 avant J.C. Les deux autres strates se sont rajouté es plus tard, entre 3100 et 3300 avant J.C. Les arché ologues ont aussi dé couvert des traces de sé ismes qui ont certainement chassé s les habitants de la grotte.


Dans la partie cuisine de la grotte, on a retrouvé des outils rudimentaires qui ont certainement permis aux habitants de la grotte de moudre le grain et de fabriquer du pain. Quant aux plats qu’ils utilisaient, et dont on a retrouvé quelques é chantillons, ils sont peints à l’inté rieur, ce qui est unique pour la Bulgarie de l’é poque. Il y avait visiblement dans cette grotte un atelier de poterie artisanale. Sinon, les habitants de la grotte s’occupaient d’é levage et de culture de cé ré ales. Nous avons aussi retrouvé des parties de fuseaux et de quenouilles. Et pourtant, c’est certainement la cé ramique qui é tait leur principal gagne-pain et une sphè re où ils donnaient libre court à leurs multiples talents d’artistes.

Source: BNR

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Perpérikon – un des plus célèbres sites archéologiques bulgares


 Perperikon

Depuis dix ans dé jà , l’é quipe du professeur Nikolai Ovtcharov explore la ville sacré e de Perpé rikon qui se situe dans les Rhodopes de l’Est. Au cours d’une confé rence de presse à Sofia, le cé lè bre arché ologue Nikolai Ovtcharov a parlé des dé couvertes sur le site : ...

« L’histoire de Pé rpé rikon date d’il y a 7 mille ans. Les é tudes que nous faisons depuis dix ans en sont la preuve. Tout commence à l’â ge du cuivre, au Vè me et IVè me millé naire avant J.C. et continue jusqu’à l’anné e 1361, lorsque la ville fut occupé e par les turques ottomans. Bien sû r, le dé veloppement ne s’est pas fait de maniè re ré guliè re. Au cours de l’â ge du cuivre, la ville est un sanctuaire, mais sans bâ timents, car à l’é poque, les gens ne disposaient pas des instruments né cessaires. Le premier â ge d’or est arrivé à l’â ge de bronze – du XVè me au XIè me siè cle avant J.C. Alors, la ville de Perpé rikon devient le plus grand sanctuaire sur la pé ninsule balkanique. Au cours de l’anné e passé e, nous avons dé couvert un systè me d’autels rocheux que nous allons continuer à é tudier. Nous avons trouvé de nombreux arté facts arché ologiques qui relatent les activité s du peuple et le dé veloppement de la mé tallurgie de l’é poque. Le second point culminant de l’histoire de la ville de Perpé rikon est à l’é poque romaine, du IIIè me au XIVè me siè cle, lorsqu’elle s’est imposé e en tant que cité sacré e, traversé e par des rues droites, des bâ timents administratifs et des temples. Son agrandissement est lié à l’extraction d’or des mines qui é taient situé es prè s de Perpé rikon. Bien sû r, je ne veux pas sous-estimer le Moyen Age. Du XIIè me au XIVè me siè cle, Perpé rikon est un centre é piscopal trè s important pour lequel, selon des documents retrouvé s, luttent la Bulgarie et la Byzantine. »

Qu’est-ce qui fait de Perpé rikon une ville unique ?

« Beaucoup de choses, car six é poques historiques diffé rentes y sont repré senté es. Il y a des vestiges de chacune de ces é poques. C’est pourquoi il m’est difficile de vous citter qu’une ou deux choses. Il est trè s important, par exemple, de mentionner que nous sommes en train de rechercher le temple de Dyonisos – nous avons dé jà trouvé un systè me d’autels qui sont dé crits par les auteurs antiques. Nous y avons aussi trouvé une é glise bâ tie au IVè me siè cle. Il y a tellement de choses lié es au dé veloppement de Perpé rikon sur lesquelles nous pourrions accentuer et c’est pourquoi c’est une ville unique. »

La ville sacré e et les é tudes lié es à son histoire sont non seulement suivies par les mé dias bulgares, mais aussi par les mé dias é trangè res. En l’an 2000 mê me, CNN a diffusé son premier reportage sur Perpé rikon. Euronews et RTL ont ré servé une place importante dans leurs programmes pour diffuser les reportages sur les dé couvertes de Perpé rikon et d’autres sites dans les Rhodopes de l’Est, a souligné Nikolai Ovtcharov. Et d’ajouter qu’il y a trois ans un film magnifique a é té tourné par la chaî ne culturelle europé enne ARTE, qui a é té diffusé à plusieurs reprises. Des journaux influents ont publié des articles sur les dé couvertes arché ologiques dans la ré gion. Perpé rikon fait partie du classement des 50 lieux sacré s du monde dans le livre de l’auteur britannique Philip Carr-Gomm intitulé « Les sites sacré s du monde : de Stonehenge jusqu’à Saint Jacques de Compostelle. »

Au cours de l’anné e passé e a é té fait un creusement de 30 mè tres dans les rochers qui accueillera un centre de visiteurs, et l’enceinte Est de la forteresse moyenâ geuse a é té restauré e. Tout ceci, grâ ce au programme Phare de l’UE. Le centre ré gional moyenâ geux qui se trouve sous la ville de Perpé rikon est prê t à accueillir des visiteurs, où autrefois ont fonctionné trois é glises. Le premier janvier, la ville de Perpé rikon a é té visité e par 1 200 touristes. Le climat doux des Rhodopes de l’Est est trè s favorable et permet aux touristes de visiter le site du mois de mars jusqu’en novembre, a encore souligné Nikolai Ovtcharov.

Source : BNR

Version franç aise : Iglika Stankova



 

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Sofia et ses montagnes


Sofia et ses montagnes

A la diffé rence de la plupart des villes europé ennes surpeuplé es, les sofiotes ont la possibilité d’ « é chapper » rapidement et facilement la grande ville et s’enfuir dans la nature. Le refuge le plus recherché et le plus accessible contre le stress de la ville c’est la montagne de Vitocha, situé e à 10 kilomè tres à peine de la partie centrale de Sofia. Mais il y a aussi d’autres itiné raires moins connus dans les environs de la ville qui nous mè nent loin de la foule. Entouré e de partout de petites et grandes montagnes, Sofia est un merveilleux point de sortie pour des randonné es pé destres au sein de la montagne...

Expliquons le par des chiffres. La Bulgarie possè de 37 montagnes. Si vous partez en voiture de Sofia, en une heure vous pouvez arriver jusqu'à 20 d’entre elles. C’est un avantage sé rieux, car dans la ré gion de notre capitale vous dé couvrirez une varié té é tonnante de toutes sortes de montagnes – basses, hautes, vertes, escarpé es, rocheuses… Il y a des montagnes pour toutes les saisons.

Au Sud de Sofia dans la direction de la ville de Pernik se succè dent les pentes de la Golo Bardo qui recè lent en leurs profondeurs des systè mes de grottes non encore é tudié s. On y trouve é galement l’une des plus vieilles ré serves bulgares celle d’Ostritza. On y conserve des varié té s uniques de la pé riode des glaciers. Cela vaut la peine que l’on accorde du temps pour une montagne remarquablement belle bien que faiblement connue, situé e à 70 kilomè tres de Sofia. Il s’agit de la montagne de Lobach. Tous ceux qui escaladent le sommet du mê me nom, s’é levant à 1398 mè tres au dessus de la mer, seront ré compensé s pour leurs efforts par une vue inoubliable. Trè s populaire pour les excursions à la fin de la semaine est la montagne de Lozè ne, recouverte d’un dense ré seau de sentier à l’ombre. Peu de sofiotes savent que ses versants recouverts de forets sont une partie de la montagne Sredna Gora qui elle commence à partir du barrage de Pantcharevo proche de Sofia et traverse à l’Ouest et à l’Est presque toute la Bulgarie.

Une autre ré gion, qui n’a pas encore é té touché e par le tourisme de masse est celle dite de « Kraichté ». Elle se trouve à l’Ouest de Sofia, non loin de notre frontiè re avec la Serbie. Beaucoup de gens ont entendu parler d’elle mais peu d’entre nous savent qu’il y a là bas 11 montagnes pittoresques, formé es pendant diffé rentes pé riodes. Ce sont des massifs trè s sauvages rarement visité s par les hommes. Les montagnards les pré fè rent à cause de l’accè s direct à la nature dans sa plus pure virginité . Il n’y a pas d’allé es asphalté es, ni d’inscriptions ou de chalets. Vous marchez à travers des routes à charrettes ou de sentiers pour chè vres, tandis que les villages y sont presque inhabité s. L’un des endroits inté ressants à Kraichté c’est le dé filé de Prolom. Tous ceux qui ont voyagé par train de Sofia vers Koustendil ont é té impressionné s par les é normes rochers formants des tours et des figures rocheuses é tonnantes sur son passage.

Peu utilisé es pour des excursions en fin de semaine est la ré gion montagneuse autour de la ville de Tran, au Nord Ouest de Sofia. A plusieurs kilomè tres de la ville au sein de rochers inaccessibles de la riviè re Erma se faufile un sentier é cologique traversant un site d’une beauté de paradis. L’itiné raire cependant est difficile et il est plutô t pour des montagnards expé rimenté s. Mais par contre la montagne de Liouline situé e dans la partie occidentale de Sofia est accessible pour chacun. Ici l’air est d’une pureté de cristal et mê me curatif. Ce n’est pas par hasard qu’aux pieds de ses versants les plus à l’Ouest se trouve la villé giature balné ologique de Bankia, cé lè bre par ses sources miné rales curatives.

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Adrénaline au sein de la nature bulgare


Bunji Jump

De plus en plus de Bulgares et d’é trangers pré fè rent gravir un sommet ou sauter à l’é lastique benji, afin d’entrer en contact avec la nature, et de connaî tre soi-mê mePendant nos vacances, nous nous efforç ons à nous dé barrasser de la fatigue et la pression qui se sont accumulé es en nous au cours des longues journé es de travail. Le programme anti-stress idé al inclut les randonné es au sein de la nature et la visite de petites villages, niché es au pied de la montagne. Mais il existe une caté gorie de gens qui vainquent la fatigue en se livrant à des é preuves physiques extrê mes. Pour eux, gravir un sommet ou sauter à l’é lastique benji est la meilleure faç on d’entrer en contact avec la nature, mais aussi de connaî tre soi-mê me. La Bulgarie est certainement un pays qui offre de telles aventures ! ...


Le pré sident d’un club sportif à Sofia a beaucoup appris sur les gens qui cherchent l’extrê me, sur les é motions qu’ils ressentent aprè s une é preuve surmonté e. Consacré depuis 15 ans aux sports extrê mes il nous explique pourquoi les gens cherchent l’aventure au « Monde vertical »:

« La plupart des gens viennent surtout à cause de la peur. En effet, il faut lutter contre ses peurs. Il ne faut pas vivre avec. Parfois, on s’impose des choses par exprè s, mais sauter de 100 mè tres d’hauteur n’est pas une chose propre à la nature humaine. Mais au moment où on arrive à surmonter une é preuve, on oublie la peur, il ne reste que le sentiment de satisfaction absolue. Je suis trè s content que certains reviennent de nouveau dans notre club. Aprè s avoir affronté leurs peurs, ils reviennent chercher uniquement la satisfaction. Les ponts prè s du passage de Vitinya et celui prè s du village de Klisura dans la montagne « Stara planina » sont les endroits pré fé ré s des aventuriers. Certains pré fè rent sauter à l’é lastique benji des ponts sur l’autoroute Hemus. Nous organisons aussi des tourné es de benji auxquelles participent de nombreux membres de notre club. Au cours de la tourné e, les passionné s de l’adré naline visitent des endroits historiques et pittoresques.Ils font des randonné es en cheval dans la montagne, sur les sentiers de la montagne Stara planina centrale ou bien de l’escalade dans le balkan de Vratsa. Pour l’instant, les participants les plus petits é taient des enfants de huit ans, alors que le membre le plus â gé avait 69 ans. Au cours de sa vie, cette personne a sauté 180 fois à l’é lastique de benji, un vrai aventuriste !

Source: BNR

Version franç aise : Iglika Stankova

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Au royaume des oiseaux


Au royaume des oiseaux

Vous avez peut ê tre feuilleté un album consacré aux oiseaux contenant des photographies avec des descriptions dé taillé es de leurs habitats et de leurs habitudes. Mais la rencontre avec une espè ce rare c’est une expé rience que l’on ne peut pas oublier facilement. C’est ce qu’affirme tous ceux qui ont eu la chance de s’approcher de ces cré ature é tonnantes et fragiles, peuplant les coins les plus sauvages de la nature bulgare. Il s’est avé ré que la Bulgarie est l’un des pays du Vieux continent avec le plus de varié té s d’oiseaux. Ce n’est pas par hasard que chez nous viennent des ornithologues du monde entier...

Ces visiteurs é trangers ne s’inté ressent pas à nos plages, nos pistes de skis et hô tels luxueux, ni aux possibilité s de la vie nocturne et autres distractions. Ils visitent la Bulgarie avec un seul objectif – observer les oiseaux dans leur milieu naturel. Accompagné de guides expé rimenté s, les ornithologues se dirigent vers des ré serves naturelles et des zones humides afin de jeter un coup d’œ uil bien que pour quelques instants dans le monde des oiseaux. Pour le ornithologues qui arrivent chez nous, l’amour envers les oiseaux s’est transformé en une passion irré sistible, accaparant leurs temps libre et… leur compte bancaire. Car des tels tours spé cialisé s sont relativement chers et ne sont pas pour toutes les poches – affirme Pavel Simé onov de l’organisation de protection de la nature Le Balkan. La Bulgarie est une vé ritable mine d’or pour les « collectionneurs » d’exemplaires aux plumes. Avec des jumelles et des appareils photographique coû teux dans des jeeps ou bien à pieds ils ne mé nagent pas leurs efforts ni leur temps et moyens afin de voir quelque varié té dé terminé e qu’ils n’ont pas encore rencontré jusqu’à pré sent. « La Bulgarie dispose d’une diversité unique » dit Pavel Simé onov et il ajoute :

« A cet é gard nous occupons une des premiè res places en Europe aprè s l’Espagne. Et l’incroyable richesse des habitats explique pourquoi sur notre territoire sont enregistré es 426 varié té s d’oiseaux. Donc pour un sé jour de 10 jours nous pouvons observer plus de 200 varié té s d’oiseaux ! C’est une é norme richesse ! »

La via Pontica – l’autoroute de survol des oiseaux reliant l’Europe et l’Afrique passe aussi au dessus de la Bulgarie. Les oiseaux transcontinentaux passent par un itiné raire au dessus de la cote de la Mer Noire. Cela explique aussi l’incroyable diversité d’oiseaux, nichant dans les ré serves biologiques locales de nos zones humides. La plus grande concentration d’oiseaux migrateurs nous pouvons l’observer pendant l’automne ou au printemps prè s des lacs Chabla et Dourankoulak sur notre cote nord de la Mer Noire. Alors les rives recouvertes de roseaux deviennent plus sombres à cause des centaines de milliers d’oiseaux. Chaque anné e cette possibilité est saisie par des milliers d’amateurs de la nature de France, du Danemark, de Suisse et d’Allemagne. Mais les plus nombreux sont les ornithologues de Grande Bretagne – ils sont plus de 4, 5 millions. Selon Pavel Sié monov qui accompagne ré guliè rement les ornithologues é trangers lors de leurs voyages à travers la Bulgarie, l’un des endroits les plus attrayants pour l’observation des oiseaux c’est les Rhodopes Orientales. Dans les nids sur les rochers de la montagne habitent des colonies d’aigles royaux -aquila jé laiaca, des cigognes, et des oiseaux menacé s de disparition- des vautours d’Egypte et à la tê te blanche Gyps fulvus. En prennent soin des hommes du Centre de Protection de la Nature prè s de Madjarovo qui ré guliè rement accueille des touristes et encore :

« Nous marchons é galement sur le cours de la riviè re Strouma dans le dé filé de Kresna prè s de la ville antique de Melnik. – ajoute Pavel Simé onov, à cause de l’influence mé diterrané enne qui pé nè tre le long de la riviè re Strouma il y a des plantes inhabituelles pour nos latitudes gé ographiques qui attirent de tels varié té s comme le Lanius nubicus, l’hipolais olivetorum et la sitta neumayer. Ces varié té s ne peuvent ê tre rencontré en Europe occidentale. »

Source : BNR

Version franç aise : Roumè ne Miliov

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Le tourisme rural et alternatif en Bulgarie


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Il existe un secteur touristique en Bulgarie qui n’est pas du tout touché par la crise, celui du tourisme rural et alternatif. Il s’avè re que l’inté rê t pour les vacances dans des villages, niché s dans des endroits isolé s et pittoresques est toujours aussi grand. Aujourd’hui, les touristes adorent visiter des maisons de campagne amé nagé es et des petits hô tels de famille que les proprié taires gè rent avec succè s...


A la diffé rence du touriste lambda qui cherche un hô tel sur la plage et un parasol, les amateurs du tourisme alternatif privilé gient la montagne pour vivre leurs vacances comme une vraie aventure. Selon l’Association bulgare de tourisme alternatif, la Bulgarie accueille annuellement environ 10 mille touristes é trangers qui optent pour les formules du tourisme rural et alternatif. Les voyageurs parcourent le pays en long et en large, poussé s par leur curiosité de voir la nature de la Bulgarie et de connaî tre une culture europé enne qui a sauvegardé ses traditions depuis des siè cles. La partie centrale de la montagne de la Stara Planina, les Rhodopes, le Pirin sont les meilleures destinations pour y passer vos vacances. Vous pouvez choisir entre les villages calmes et l’aventure au sein de la nature. Dans ces ré gions est concentré le plus grand nombre de maisons d’hô te et des petits hô tels de famille.

Lubomir Popyordanov, pré sident de l’Association bulgare de tourisme alternatif en dit plus :
« Les revenus en 2009 issus du tourisme é cologique, rural et d’aventure, en rapport avec les touristes é trangers, se chiffrent à 13 voire 15 millions d’euros. Cette somme repré sente plus de 1, 5 % des revenus du tourisme bulgare. Ce qui est inté ressant, c’est que 30% des ces rentré es proviennent de touristes individuels et non pas en groupe organisé . »

Lubomir Popyardonov poursuit :
«L’automne est une saison favorable pour ce type de tourisme. De plus, le tourisme rural et d’aventure n’est pas aussi dé pendant du territoire ou de la saison, comme l’est le tourisme de masse, surtout lié aux sports d’hiver et aux vacances au bord de la mer. Le tourisme rural et d’aventure peut se pratiquer dans le pays entier. Il existe en Bulgarie des parcs naturels et des territoires qui ne sont pas proté gé s mais qui sont toujours aussi attrayants, comme le massif du Rhodope, par exemple. Equitation, conduite de buggies, visite de grottes, paint-ball, escapades en canoë kayak – les propositions des agences touristiques sont illimité es. »


 

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La Bulgarie s’impose sur le marché SPA européen


SPA

Dans cinq ans la Bulgarie deviendra une destination SPA privilé gié e pour les Europé ens. Dans cinq ans, la Bulgarie sera l’endroit idé al pour faire du tourisme SPA. L’Union bulgare de balné othé rapie et de tourisme SPA en est persuadé e. Selon elle, les derniers sondages internationaux montrent que la Bulgarie est le pays idé al pour faire des investissements dans le domaine du tourisme alternatif. De plus, la Bulgarie a é té choisie en tant que pays d’accueil de la rencontre ré guliè re du Conseil de l’administration de l’Association SPA europé enne. Elle se dé roulera les 8 et le 9 novembre dans la ville de Sandanski, connue comme une station de cure renommé e depuis des anné es...

Le docteur Tania Angué lova, expert chef de l’Union bulgare de balné othé rapie et de SPA tourisme est persuadé e que notre pays attire de plus en plus de touristes europé ens :

« Peu à peu, la Bulgarie s’impose sur le marché europé en. C’est une des raisons pour lesquelles l’Association europé enne SPA se ré unira ici. C’est une consé cration pour les efforts assidus des investisseurs en Bulgarie. Le pays est attrayant, en premier lieu en raison de sa nature magnifique. En deuxiè me lieu, vient le climat qui favorise les soins balné aires. De plus, le sous sol est riche en eaux miné rales naturelles dans des ré gions é cologiques. C’est trè s important pour les investisseurs de l’Europe de l’Ouest. Dans des diffé rents coins du pays, on peut aussi trouver de la boue curative naturelle. A ma grande joie, la Bulgarie a changé sa conception du bien-ê tre et le tourisme SPA. Ces procé dures ne sont plus lié es qu’au plaisir, mais aussi à la pré vention de maladies, la protection gé né rale de la santé et la ré habilitation, là où il est possible. »

Selon des proprié taires d’hô tels, membres de l’Union bulgare de balné othé rapie et de tourisme de SPA, malgré la crise financiè re et é conomique, le nombre de visiteurs des hô tels SPA cette anné e a augmenté de 7%. Ainsi, les repré sentants de l’Union bulgare de balné othé rapie et de tourisme SPA veulent imposer la Bulgarie sur le marché SPA europé en comme une destination touristique à longueur d’anné e.

Source : BNR

Version franç aise : Iglika Stankova

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Berkovitsa - une belle nature et une riche histoire


Bulgarie en directe (infos du jour) - Berkovitsa, une belle nature et une riche histoire

Les montagnes bulgares abritent beaucoup de petites villes où l’on peut sentir l’atmosphè re du passé . L’atmosphè re des exploits hé roï ques et celui de la vie paisible au sein de la nature...

Berkovitsa fait partie partie.On l’associe au cé lè bre é crivain bulgare Yordan Raditchkov, à la fanfare de Berkovitsa et aux nombreux festivals qui s’y dé roulent. Petya Gué nova est en charge des relations publiques de la ville :

« Berkovitsa, à la fois ancienne et moderne, est niché e au pied du majestueux mont Kom, dans la chaî ne du Balkan. Le soleil chaud de la montagne l’é claire, elle respire la fraî cheur des forê ts de hê tres, de pins et de châ taigniers. Si du mont Kom vous portez votre regard sur la ville, il vous semblera que vous pouvez la tenir dans le creux de la main ou bien qu’elle ressemble à un tapis vert gigantesque, bariolé de rouge et de blanc des maisons. L’histoire de la naissance de la ville se perd loin dans le passé , mais les premiè res preuves de vie datent du premier millé naire avant J.C., lorsqu’une tribu thrace, les Tribales avaient habité ces terres. Au XVIIIè me et XIXè me siè cles, Berkovitsa s’impose comme un centre culturel et é conomique où l’artisanat est dé veloppé , mais le vrai essor culturel et é conomique date de la seconde moitié du XXe siè cle. Les habitants de Berkovitsa appellent leur ville « la ville des festivals », car ici se tient le festival international des arts pour enfants qui porte le nom curieux de Souliers vernis, le festival Berkrock, ainsi que le festival folklorique « Les Balkans chantent et dansent ».

Le festival Berkrock est trè s populaire parmi les amateurs du rock en Bulgarie. Des centaines de groupes du monde entier et de la Bulgarie y participent. L’atmosphè re musicale attire beaucoup de touristes bulgares et é trangers de tous les â ges. La scè ne est monté e sur une vaste clairiè re au centre de la ville de Berkovitsa. Les groupes bulgares et é trangers cré ent la mê me atmosphè re que celle du festival de Woodstock. Pour ceux qui connaissent l’œ uvre de Yordan Raditckov, qui a introduit un vé ritable ré alisme national et dont les livres sont traduits en une dizaine de langues, il est trè s inté ressant de voir le monument é rigé en l’honneur de l’é crivain et porte le nom romantique d’Arbre de la Vie repré sente un arbre, sur lequel sont creusé s des protagonistes et des scè nes de l’œ uvre de Raditchkov. Un grand projet est pré vu à Berkovitsa, celui d’un centre de sports d’hiver qui va attirer encore plus de touristes. Pour ceux qui aiment la montagne, des sentiers é cologiques sont tracé s….

Petya Gué nova en dit plus sur cette ville magnifique :

« Lorsqu’on va à Berkovitsa, on comprend tout de suite pourquoi on dit que « Dieu a donné aux Bulgares un petit bout du paradis ». La nature est riche, l’histoire est ancienne et il y a vraiment beaucoup de choses à voir ici. Un endroit merveilleux pour se reposer par exemple est celui des cascades des rebelles. Plus haut dans la montagne, à 2016 m. d’ altitude pour ê tre pré cis, on atteint le mont Kom. En direction de la ville d’eau de Varchets, on trouve le monastè re de Klissoura. C’est le quatriè me plus grand monastè re de Bulgarie et c’est une destination de pré dilection pour les touristes. »

Source : BNR

Version franç aise : Iglika Stankova

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Bansko - une station touristique à longueur d’année


Bansko

Une des stations de ski les plus connues dans cette partie de l'Europe privilé gie le tourisme de montagne et balné aire, ainsi que les les traditions et le folklore.photos: Vé né ta Nikolova La station d’hiver Bansko accueillera des touristes pendant l’é té aussi. La municipalité dé veloppe ainsi le tourisme de montagne, le tourisme sportif et le tourisme balné aire. Au cours des 5 derniè res anné es, Bansko s’est transformé de maniè re mé connaissable. En contradiction avec tous les principes du tourisme durable, la vieille ville, situé e à la frontiè re du parc national du Pirine, a connue une croissance touristique hors de tout contrô le, et qui a endommagé de faç on irré parable le paysage local. Cela fait longtemps que les hô tels et les quartiers ré sidentiels de luxe, bâ tis à la hâ te, ont quitté les limites de la ville elle-mê me...

  Les constructions gagnent peu à peu les flancs de la montagne. L’hiver, les rues de Bansko regorgent de voitures et de bus pleine de touristes au point qu'on a de la peine à circuler sur les trottoirs pour se rendre au té lé fé rique qui les emmè ne au domaine skiable qui couvre environ 70 kilomè tres mais il faut encore faire la queue au té lé ski.

Le maire de la municipalité Alexandre Kravarov estime qu’en ce moment, Bansko dispose de 14 000 lits. En hiver, les hô tels sont occupé s à 70-75%, alors qu’en é té la plupart des hô tels sont fermé s. La bonne nouvelle, c’est que les travaux de construction ont presque cessé , ces derniers mois.

« La crise é conomique se ressent peut-ê tre aussi à Bansko mais c’est une bonne chose pour nous. Qui sait où ce taux d’investissement fou nous aurait mené . La stagnation de la construction est donc une bonne chose pour la ville. Nous estimons aussi que ce n’est pas normal d’accueillir 800 000 touristes en hiver, et entre 150 000 et 200 000 en é té ! »

Kravarov soutient que le dé veloppement du tourisme sportif peut remé dier à la dimension saisonniè re du tourisme dans la ré gion.

Depuis le dé but 2009, environ 20 é quipes se sont entraî né es à Bansko. La municipalité est en train de construire de nouvelles salles d’entraî nement. En 2010, la ville accueillira le Championnat mondial de biathlon d’é té , de mê me que d’autres é vé nements sportifs avec la participation d’é quipes bulgares et é trangè res.

En outre, Bansko se trouve à la sortie de tracé s qui passent à travers le Pirine. C’est pour cette raison qu’il est né cessaire de populariser le tourisme de montagne aux bourses touristiques mondiales, auxquelles Bansko participe souvent. La ville peut é galement compter sur ses hô tels de luxe et ses centres spa, de mê me que sur le village de Dobrinichté , qui se trouve à proximité et dispose de bains miné raux, pour stimuler le tourisme balné aire. Le folklore ré gional et la pré servation des traditions locales, de mê me que la cuisine de Bansko, ajoutent enfin beaucoup de charme à la ville.

Source: bnr

Version franç aise : Damian Vodé nitcharov

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Starossel – du vin et de l’histoire


STAROSEL

Les habitants de cette ré gion ont de quoi ê tre fiers. Le village est cé lè bre pour ses vins et son histoire, qui a marqué ce bout de terre fertile depuis des millé naires, niché dans la ré gion de Sredna Gora. Ce petit village qui é tait mé connu dans le monde il y a quelques anné es, est devenu cé lè bre pour les dé couvertes arché ologiques et notamment le site datant du cinquiè me siè cle avant J.C. Les scientifiques pré sument qu’un des plus puissants seigneurs thraces Sytalk y a é té enterré . Dans les alentours ont é té trouvé es des ruines de sanctuaires et de tumulus thraces, dont une partie servaient de tombes et de mausolé es. Prè s de Starossel, les arché ologues ont dé couvert des ré cipients qui contenaient jadis du vin. Rien d’é tonnant ! Les Thraces é taient des vignerons ré puté s...

La boisson enivrante é tait utilisé e lors des rituels religieux et des cé ré monies de sacrifice. Persuadé s que le vin est un nectar des Dieux et qu’en le buvant, on se transporte dans la demeure des Dieux, nos ancê tres ont fait de la fabrication du vin un vé ritable art et un é lé ment indissociable de leur mœ urs et de leur culture.

Aujourd’hui, plus de deux millé naires plus tard, le vin dans la ré gion de Starossel est tout aussi à l’honneur ! Le climat est doux et le soleil caresse les vignes. En septembre, au moment des vendanges il faut faire le dé tour par Starossel. Les gens de la ré gion se rassemblent dans le vignoble pour inaugurer la saison des vendanges. Le vin coule en abondance et l’ambiance devient de plus en plus gaie. Le point culminant de la fê te est l’accueil des vendangeurs, habillé s en costumes traditionnels orné s de guirlandes de fleurs, portant des pains traditionnels et des paniers dé bordant de grappes de raisin. Le raisin est dé versé dans un bassin en pierre et vient le moment le plus inté ressant–des jeunes filles nu-pieds, habillé es de robes traditionnelles é crasent le raisin nu-pieds.

« C’est ainsi que l’on fait du vin, raconte Teodora Treneva, directeur du vignoble. Nous montrons le procè s de la production. Nous faisons des tours guidé s sur la fermentation et le coupage du vin, dans les chais où le vin vieillit et où il est mis en bouteilles. Bien sû r, nous restons longtemps dans la salle de dé gustation qui s’appelle la Rotonde. Elle se trouve à huit mè tres sous terre et ressemble au site thrace qui a é té dé couvert, sauf que la nô tre est plus large. Nous l’avons cré é e pour montrer comment les dieux thraces buvaient cette boisson divine. »

En 2009, 24 mille personnes ont visité Starossel.

Source : bnr

Version franç aise : Iglika Stankova

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